La distribution en net recul
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Face à ce décrochage, certains acteurs cherchent des relais de croissance. Ils renforcent leurs activités de location courte durée, de maintenance, et misent sur l’offre circulaire (pièces détachées, reconditionnement) pour compenser la baisse des ventes traditionnelles.
La location reste solide
À l’inverse, la location confirme sa robustesse, avec une progression de +0,8 % sur un an et un rebond de +6,9 % par rapport au premier trimestre. La demande reste portée par des entreprises clientes soucieuses de préserver leur flexibilité face à un horizon économique incertain et à des financements toujours plus sélectifs.
Dans ce contexte, la location s’impose comme un pilier de stabilité pour le marché : elle permet aux entreprises utilisatrices d’accéder à des équipements performants sans alourdir leur structure financière, et constitue pour les distributeurs une voie stratégique de diversification.
Des perspectives conditionnées à la construction
La suite de l’année dépendra de deux leviers majeurs : un possible dégel du crédit, qui pourrait relancer l’investissement, et un redémarrage du secteur de la construction, soutenu par les programmes de rénovation et la transition énergétique.
Mais les incertitudes demeurent, qu’il s’agisse de la fragilité persistante du BTP ou de la pression concurrentielle internationale. Dans ce contexte, les acteurs du marché devront poursuivre leur transformation en misant sur la location, la maintenance, et la digitalisation pour sécuriser leurs marges et maintenir leur compétitivité.