Avec 3 millions de tonnes transportées chaque année par la voie fluviale (granulats, déblais de chantiers, terres excavées, ciments en vrac...), Lafarge est un des premiers utilisateurs de la voie d’eau en France. L’entreprise assure également la gestion et l’entretien de sa propre flotte constituée de 7 pousseurs (3 pousseurs de ligne et 4 pousseurs de manœuvre) et de 56 barges offrant une capacité globale de 80 000 tonnes. Lafarge dispose également de son chantier naval à Nanterre, et navigue ainsi entre 25 ports le long de l’axe Seine, allant du Havre à Montereau-Fault-Yonne.
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les déblais de chantier et terres excavées.
Le Marsouin va se retrouver en cale sèche cet automne, afin de faire remplacer son système de motorisation par un système hybride thermique / électrique rechargeable lui permettant de convoyer les barges en électrique – soit plus de 80% du temps de navigation, entraînant également la modification de l’appareil propulsif (hélice) ou encore de la coque. Le Marsouin ainsi électrifié reprendra du service en juin 2024. Ce premier projet d’un montant de 3,2 M€ est soutenu par VNF, l’Ademe et Haropa.
En parallèle de la conversion hybride électrique de pousseurs existants, Lafarge va aussi remplacer certains bateaux vieillissant par des bâtiments neufs. Un premier pousseur de ligne (reliant Le Havre à Paris 7j/7) à propulsion hybride thermique / électrique est en phase projet avancée. Il permettra, lors d’une première phase d’exploitation, la réduction de 20% des émissions de CO2 et de 70% de NOx et particules fines (par rapport à un pousseur à propulsion conventionnelle). Comme pour le pousseur Marsouin, ces émissions seront totalement supprimées une fois engagée la seconde phase de fonctionnement “full H2”, à l’hydrogène.