Minéral naturellement présent dans l’ensemble de la croûte terrestre, connu sous la forme du quartz, de la tridymite et de la cristobalite, la silice cristalline est présente dans de nombreux secteurs d’activité, dont la construction et les industries extractives.
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Plus des deux tiers de ces niveaux d’expositions concernent le secteur de la construction. Les secteurs qui apparaissent, ensuite, dans le classement sont ceux de la fabrication des produits minéraux non métalliques, de la métallurgie et des industries extractives.
Un renforcement de prévention préconisé
Dans son rapport sur les dangers de la silice cristalline, l’Anses émet également une série de mesures à mettre en place en termes de prévention, de maîtrise des expositions en milieu professionnel, de surveillance médicale et de reconnaissance des maladies professionnelles.
Elle rappelle ainsi la nécessité d’appliquer les mesures de prévention définies par la directive 2004/37/CE concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à l’exposition à des agents cancérogènes ou mutagènes au travail.
Elle recommande aussi des évolutions du diagnostic et du dépistage de certaines pathologies (silicose, tuberculose, pathologies rénales…) pour des sujets exposés ou ayant été exposés professionnellement à la silice cristalline.
Ou encore, envisage de réviser les VLEP pour la silice cristalline, jugés insuffisamment protectrices, sans faire de distinction entre ses différentes formes.
*Compte tenu des effets sanitaires d’une part, et des données d’exposition françaises collectées d’autre part, l’expertise de l’Anses conclut à l’existence d’un risque sanitaire particulièrement élevé pour la population professionnelle exposée à la silice cristalline à des niveaux supérieurs ou équivalents à la VLEP de 0,1 mg.m-3 actuellement en vigueur en France.