Chaque chantier est unique. Les principaux acteurs ne se réunissent que le temps de mener à bien un projet pour ensuite passer au chantier suivant. Cela a, par le passé, découragé une approche plus intégrée. Ainsi, entravé par une gestion de projet inefficace, les malentendus contractuels et un manque de communication, le secteur de la construction doit capitaliser sur l’investissement mondial croissant et travailler sur sa productivité.
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L’une des clés de l’amélioration de la productivité consiste à s’assurer que toute la chaîne de valeur est alignée sur ses objectifs bien définis. De cette façon, les projets sont susceptibles de respecter les échéances et les coûts. Les fournisseurs sont plus à même de respecter leurs délais s’ils participent à une opération à laquelle ils ont contribué. Tout cela entraîne moins d’erreurs, davantage de communication et une approche plus collaborative de la résolution des problèmes.
Autre piste de travail : la préfabrication. Google et Starbucks, et plus récemment encore la chaîne hôtellière Marriott, ont adopté cette méthode lors de la conception globale d’un projet. Elle permet de pallier au manque de main d’oeuvre qualifiée (jusqu’à 60% des besoins !) et de réduire la durée et les coûts de construction.
A noter que les améliorations au niveau de la productivité dépendent souvent de la technologie utilisée. L’incapacité à s’adapter à de nouveaux outils peut en effet avoir des effets négatifs. De plus en plus, le numérique rend la vie des travailleurs plus facile. Par exemple, le système télématique embarqué de Volvo Construction Equipment, CareTrack, est conçu pour fournir des mises à jour sur le niveau de carburant, le temps d’inactivité et les heures de fonctionnement - et même la façon dont la machine est utilisée. Cela permet de limiter les temps d’arrêt imprévus et améliore l’efficacité.