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TERRASSEMENTS

Les clés pour un bon dégraissage

LA RÉDACTION, LE 13 MARS 2017
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Les clés pour un bon dégraissage
Peter Crossen, vice-président de la plateforme d’innovation Maintenance & Partsmaster de NCH Europe, spécialiste des solutions pour l’eau, l’énergie et la maintenance, livre les trois principaux aspects clés à prendre en compte lors de la sélection des dégraissants.

L’élimination de la saleté, accumulée pendant le fonctionnement de la machine, réduit significativement la consommation d’énergie. Une couche de saleté de 0,25 mm d’épaisseur sur une bobine d’échangeur de chaleur peut entrainer un accroissement de 40% de la consommation d’électricité. En choisissant le dégraissant adapté à une application, les ingénieurs de maintenance réduisent les coûts d’exploitation. Avant cela, 3 éléments essentiels sont à prendre en compte pour choisir le bon dégraissant.

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Le premier aspect à considérer dans le choix d’un dégraissant est le substrat à nettoyer. Par exemple, les surfaces en verre nécessitent l’utilisation d’un dégraissant sans silicate, afin de prévenir toute rayure sur le substrat. En vérifiant régulièrement l’état des substrats et l’efficacité des dégraissants utilisés, les ingénieurs peuvent s’assurer que la solution est adéquate.

Deuxièmement, le choix entre un dégraissant aqueux ou un solvant ne repose pas uniquement sur le critère environnemental. Les solvants sont issus de formulations chimiques dissolvant la graisse et délogeant les contaminants tenaces. Cependant, la plupart des solvants contiennent des composés organiques volatils (COV), extrêmement toxiques et dangereux pour la santé. La gamme de dégraissants aqueux Aqua-Sol de NCH Europe constitue une excellente alternative aux solvants. Ils utilisent la dernière technologie de surfactant pour émulsifier la graisse, ainsi que des agents pénétrants pour accélérer le dégraissage. En outre, ils sont ininflammables et ne produisent pas de vapeurs nocives, ce qui les rend appropriés pour les zones fermées.

A noter toutefois que les dégraissants aqueux ont aussi leurs limites. Ils ne sont pas adaptés aux applications électroniques et électriques où la forte rigidité diélectrique (le point où un liquide conduit le courant électrique) et l’évaporation rapide des solvants permettent au matériel électrique de fonctionner plus rapidement.

Enfin, en fonction du secteur d’activité des entreprises, différentes restrictions s’appliquent et régulent les substances proscrites. De nombreuses industries ont également des règlements déterminant la quantité de stockage maximale de composés organiques volatils (COV). L’utilisation de dégraissants aqueux à faible teneur en COV permet d’assurer le respect de ces règlements. Il semble donc pertinent d’investir dans des dégraissants spécifiques à chaque secteur d’activité.



Crédit photo : NCH
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