Plusieurs pays en voie de développement souhaiteraient renforcer leur contrôle des activités minières, obligeant ainsi les sociétés d’exploitation à s’adapter à cette volonté des pouvoirs publics d’augmenter les retombées économiques des gisements.
Les Echos rapportent l’information : les gouvernements de certaines puissances émergentes comme l’Indonésie et le Zimbabwe adoptent des nouvelles législations contraignantes envers les sociétés d’exploitation. Ces mesures publiques visent d’une façon générale à instaurer un "nationalisme des ressources", pour reprendre une expression du groupe de conseil PwC dans son rapport annuel sur le secteur minier. Un protectionnisme économique qui se traduit concrètement par une obligation de construire des raffineries au sein des pays émergents ou encore par la cession d’au moins 51% des capitaux des sociétés d’exploitation à des entrepreneurs locaux.
Une tendance internationale qui s’explique par la volonté des pays en voie de développement de tirer un profit plus important des activités minières, notamment en contrôlant les exploitations et en augmentant les impôts relatifs au secteur. Les puissances émergentes ne perdent en effet pas de vue que les mines ont pesé un résultat net de 18 milliards d’euros en 2013 sur leurs propres marchés.