Jean-Marie Osdoit et Marc Wilson, respectivement nouveaux président et vice-président du Seimat (syndicat des importateurs de matériels de travaux publics), tirent un bilan positif pour les ventes d’engins de chantiers en France sur les 5 premiers mois de 2012, avec +18% en volume (8093 machines) et +13% en chiffre d’affaires (2,5 Md€).
Une croissance à deux chiffres que l’on retrouve sur quasiment toutes les gammes de matériels. "Les matériels de terrassement ont bénéficié du lancement des grands chantiers et les gammes compactes ont connu une forte poussée grâce à la demande des loueurs qui a augmenté de 55%", analyse Marc Wilson. De fait, les ventes de tombereaux articulés ont explosées à +175% (143 unités), les niveleuses sont à + 39% (25 unités), +23% pour les pelles sur chenilles (1389 unités) et +20% pour les tracteurs sur chenilles (85 unités). Côté compact, les ventes de minipelles jusqu’à 6 t progressent de 18% (4121 unités), les chargeuses sur pneus de moins 80 cv enregistrent 19% de hausse (580 unités) et les ventes de chargeuses compactes sont à +42%(371 unités). Les chargeuses-pelleteuses (+6% à 379 unités) et les pelles sur pneus (+6% à 603 unités) ont aussi profité du regain du marché.
-25% pour les commandes
Cependant, l’important ralentissement des commandes observé sur le 1er semestre (-25% en moyenne) ne laisse pas espérer une bonne fin d’année. "Pour l’ensemble de l’année 2012, le chiffre d’affaires devrait être équivalent à 2011, malgré une baisse des volumes de l’ordre de 5%", annonce Jean-Marie Osdoit. Le Seimat reste très prudent sur la deuxième partie de l’année, l’activité étant très hétérogène selon les régions et les secteurs avec d’un côté le terrassement lié positivement aux grands chantiers et d’un autre coté les VRD, bâtiment résidentiel et non résidentiel, souffrant d’un ralentissement tangible de leur activité. "Nous tenons à alarmer les pouvoirs publics sur l’enjeu des grands projets d’infrastructure, de l’entretien des réseaux, et du maintien de la compétitivité des régions", lance le président du Seimat. "Nos clients doivent aussi prendre conscience que le vieillissement de leur parc leur sera préjudiciable tant en termes de sécurité que de fiabilité à moyen voire à court terme." Les constructeurs anticipent d’ores et déjà les effets du ralentissement de l’activité dans la quasi-totalité des régions du monde en prenant dès à présent des mesures préventives de réduction des stocks de produits finis. "La visibilité sur la fin de l’année est aujourd’hui inexistante", constate Jean-Marie Osdoit. "Le climat d’incertitude économique actuel lié aux crises des dettes souveraines et au resserrement du crédit en général incite à la prudence. Toutefois, nous ne sommes pas sur un scénario d’écroulement du marché mais plutôt sur un ralentissement du mouvement de reconquête qui était initié depuis 2010." Les prévisions de retour à un niveau "correct" des ventes de matériel s’ouvrent désormais sur l’horizon 2015, plutôt que 2013.
Une croissance à deux chiffres que l’on retrouve sur quasiment toutes les gammes de matériels. "Les matériels de terrassement ont bénéficié du lancement des grands chantiers et les gammes compactes ont connu une forte poussée grâce à la demande des loueurs qui a augmenté de 55%", analyse Marc Wilson. De fait, les ventes de tombereaux articulés ont explosées à +175% (143 unités), les niveleuses sont à + 39% (25 unités), +23% pour les pelles sur chenilles (1389 unités) et +20% pour les tracteurs sur chenilles (85 unités). Côté compact, les ventes de minipelles jusqu’à 6 t progressent de 18% (4121 unités), les chargeuses sur pneus de moins 80 cv enregistrent 19% de hausse (580 unités) et les ventes de chargeuses compactes sont à +42%(371 unités). Les chargeuses-pelleteuses (+6% à 379 unités) et les pelles sur pneus (+6% à 603 unités) ont aussi profité du regain du marché.
-25% pour les commandes
Cependant, l’important ralentissement des commandes observé sur le 1er semestre (-25% en moyenne) ne laisse pas espérer une bonne fin d’année. "Pour l’ensemble de l’année 2012, le chiffre d’affaires devrait être équivalent à 2011, malgré une baisse des volumes de l’ordre de 5%", annonce Jean-Marie Osdoit. Le Seimat reste très prudent sur la deuxième partie de l’année, l’activité étant très hétérogène selon les régions et les secteurs avec d’un côté le terrassement lié positivement aux grands chantiers et d’un autre coté les VRD, bâtiment résidentiel et non résidentiel, souffrant d’un ralentissement tangible de leur activité. "Nous tenons à alarmer les pouvoirs publics sur l’enjeu des grands projets d’infrastructure, de l’entretien des réseaux, et du maintien de la compétitivité des régions", lance le président du Seimat. "Nos clients doivent aussi prendre conscience que le vieillissement de leur parc leur sera préjudiciable tant en termes de sécurité que de fiabilité à moyen voire à court terme." Les constructeurs anticipent d’ores et déjà les effets du ralentissement de l’activité dans la quasi-totalité des régions du monde en prenant dès à présent des mesures préventives de réduction des stocks de produits finis. "La visibilité sur la fin de l’année est aujourd’hui inexistante", constate Jean-Marie Osdoit. "Le climat d’incertitude économique actuel lié aux crises des dettes souveraines et au resserrement du crédit en général incite à la prudence. Toutefois, nous ne sommes pas sur un scénario d’écroulement du marché mais plutôt sur un ralentissement du mouvement de reconquête qui était initié depuis 2010." Les prévisions de retour à un niveau "correct" des ventes de matériel s’ouvrent désormais sur l’horizon 2015, plutôt que 2013.
Photo : (de gauche à droite) Marc Wilson, vice-président, et Jean-Marie Osdoit, président du Seimat