Dans son enquête conjoncturelle pour le mois de mars, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) note un "redressement de l’activité" après le creux hivernal. Cette dernière reste néanmoins en retrait de plus de 7 % par rapport à la même période l’an passé. " Les marchés conclus ne connaissent pas d’embellie significative ", ajoute la FNTP. La commande privée demeure toujours aussi faible et la commande publique locale peine à décoller dans un contexte d’adoption plus tardive des budgets primitifs.
Au cours des 12 derniers mois, les heures travaillées totales (ouvriers permanents et intérimaires) reculent de 4,1 % tandis que le montant des facturations dimminue de 5 % en valeur. " Cet écart ilustre les fortes tensions sur les prix et les marges que connaît le secteur des travaux publics ", indique la FNTP. La baisse des effectifs ouvriers permanents s’accélère compte tenu de l’absence de reprise de l’activité. Elle s’établit à - 2,6 % sur les trois premiers mois de l’année comparé à un an d’intervalle.