Les porteurs du projet "Le petit monde en chantier", qui doit donner naissance, à l’horizon 2011-2012, au premier parc à thème touristique français sur l’univers du BTP, appellent les professionnels du secteur à se mobilier. "Ce projet de "parc d’attraction", destiné aux curieux, aux enfants et aux professionnels, établit une passerelle entre le grand public et le milieu du BTP : un projet inédit en France", affirme Guil Seban, le président de l’association qui soutient et mène le projet. "L’une de nos motivations est de promouvoir cet univers dont l’image ne lui est pas toujours favorable" ajoute-t-il. Dans cette optique, et pour pérenniser le projet qui doit voir le jour à Saint-Bathelémy-de-Beaurepaire (38) sur 2,5 ha, Guil Seban appelle donc les entreprises, les constructeurs et les fédérations à s’investir davantage. "Nous avons déjà noué plusieurs partenariats", illustre le chargé de projet. "NFM-Technologies nous a, par exemple, fournit un atelier technique clés-en-main qui simule un chantier de tunnelage sur lequel les visiteurs peuvent interagir pour en comprendre le fonctionnement. En contrepartie, le constructeur bénéficie d’une visibilité sur le site." Une entreprise locale -- Bouffin TP -- a également participé au développement du "Petit monde en chantier" en concevant une maquette d’engins de chantiers de 5 m x 5 m.
"Nous attendons maintenant des fédérations, comme le Seimat, le DLR et le Cisma, qu’elles nous soutiennent financièrement, de manière à être indépendant du taux de fréquentation, et qu’elles nous permettent aussi d’actualiser régulièrement nos différents ateliers techniques", indique Guil Seban. En attendant, les travaux de construction du futur parc de loisirs démarreront au second semestre de cette année. Le site choisi par l’association devrait séduire les visiteurs, comme les professionnels d’ailleurs, puisque "Le petit monde en chantier" sortira de terre sur le site de l’ancienne tannerie de Saint-Barthélémy-de-Beaurepaire. "Un lieu splendide sur lequel nous pouvons aisément marier avancées techniques et respect de la nature", résume Guil Seban.