C’est un projet de grande ampleur qui a démarré en février 2020 au niveau des communes de Saint-Denis (93) et de Villeneuve-la-Garenne (92). Mené par RTE, il consiste à concevoir et réaliser une galerie technique pour la mise en souterrain de 15 km de lignes électriques. En charge de l’installation de 4 nouvelles liaisons 225 000 v, Spac est de la partie, avec notamment la réalisation de la modélisation du chantier en BIM, outil de plus en plus privilégié et utile pour ce type de travaux.
Ce projet Mesil (Mise en souterrain d’initiative locale) s’inscrit dans les différents projets d’aménagement sur le secteur nord de Villeneuve-La-Garenne, mais également la construction de la ZAC du Village olympique et paralympique à Saint-Denis et la ZAC de l’Écoquartier Fluvial de l’Île-Saint-Denis, à l’horizon 2024. Des aménagements qui nécessitent de libérer le foncier des lignes électriques aériennes de 225 kV pour RTE (Réseau de transport d’électricité), pour les installer via des liaisons souterraines dans un tunnel de 2,5 km de long et 5 m de diamètre qui accueillera 4 liaisons de 3 câbles électriques de 2800 m pesant chacun 17 kg au mètre. Un projet qui nécessite la construction de deux puits à chaque extrémité à 45 m et 17 m de profondeur.
Un projet conçu en BIM
Les travaux sont réalisés en groupement avec l’expertise technique de Spie batignolles pour le génie civil et les fondations, SETEC et Spac. Ce dernier a en charge l’installation de 4 nouvelles liaisons 225 000 volts au sein d’une galerie. Les ingénieurs de Spac se sont associés aux équipes du Métier liaisons souterraines HTB pour modéliser le projet en maquette BIM. Une demande croissante de la part des maîtres d’ouvrages dès l’appel d’offres qui permet ici de visualiser le tracé des câbles dans un environnement complexe.
« La conception du projet en BIM permet de « construire avant de construire et d’identifier les points durs et les conflits d’interfaces entre les différents corps d’états », explique-t-on à Spac. Résultat : toutes les parties prenantes peuvent se projeter dans le futur environnement en réalité virtuelle dès la conception. Le BIM s’impose une fois de plus comme un outil très efficace notamment lors de travaux complexes comme ici, menés sur une zone extrêmement urbanisée et contrainte par des infrastructures routières, ferroviaires et fluviales, où de nombreux chantiers ont lieu actuellement. C’est dire le besoin de coordination entre les différents maitres d’ouvrages.
D’ici 2024, 15 km de lignes et 27 pylônes seront retirés, permettant de libérer plus de 80 ha de terrain.
À lire également
Tous les articles RÉSEAUX VRD