Cela fait un moment que la RATP l’arrivée de la 4G sur son réseau afin que les utilisateurs du métro puissent « consommer de la data » à loisir. Ce 29 juin marque la fin de ce titanesque chantier puisque l’ensemble du réseau RATP est désormais équipé en très haut débit mobile par les opérateurs de téléphonie mobile.
 
C’est désormais chose faite, puisqu’il est possible d’accéder depuis son smartphone à une couverture à 100 % en 4G. Une nouvelle qui devrait réjouir les voyageurs avide de très haut débit mobile, que ce soit en station, à bords des trains et dans les tunnels !
 
Des contraintes majeures
 
Pour déployer ces technologies sur l’ensemble du réseau, la RATP et les opérateurs de téléphonie ont dû gérer en parfaite coopération de nombreuses contraintes techniques avec l’installation de 300 km de câbles, 3 000 antennes et 280 locaux techniques sur des infrastructures souvent souterraines et parfois centenaires. Ce sont 321 sites télécom qui ont été mis en place sur le réseau afin de couvrir 304 stations souterraines (accès, quais et tunnels). Ce sont également trois salles d’hébergement qui ont été créées, pour héberger des équipements opérateurs hors de certaines stations, allégeant ainsi les contraintes de place et de climatisation. La RATP et les opérateurs de téléphonie vont poursuivre dans les années à venir les travaux d’amélioration pour toujours offrir la meilleure qualité de service aux voyageurs et répondre à leur usage potentiellement croissant.
  
Mais… à quoi bon ?
 
Le haut débit mobile dans les transports, c’est d’abord un accès rapide et fluide aux applications et sites web de la RATP pour planifier ou modifier son itinéraire sans attente. C’est aussi la possibilité de passer le temps plus agréablement dans les transports, d’écouter de la musique streaming, de garder le contact avec ses proches et continuer de passer des appels, d’envoyer des sms, photos et d’accéder à internet en mobilité.
Afin d’assurer ce déploiement dans ses espaces contraints, la RATP et les quatre opérateurs de téléphonie (Bouygues Telecom, Free Mobile, SFR, et Orange) ont signé des accords et privilégié ainsi une logique de mutualisation des équipements.