Cégibat, centre d’expertise de GRDF, organise un débat ce 17 mai à Paris autour de la place du gaz dans le mix énergétique français.
Alors que la révision de la PPE et de la SNBC bat son plein et que la France a réaffirmé sa volonté d’aller vers la neutralité carbone à l’horizon 2050, la place de chaque énergie dans le mix énergétique est plus que jamais remise en question. Une seule certitude : à cette échéance et pour limiter les émissions de gaz à effet de serre engendrant le réchauffement climatique, toutes les énergies devront être décarbonées.
Cette incontournable décarbonation du mix français passe donc naturellement par la décarbonation du gaz. Et bonne nouvelle, cette mutation est d’ores et déjà une réalité avec la mise en œuvre d’unités de méthanisation produisant du gaz vert dans les territoires, rapprochant d’autant la production d’énergie des besoins. Fin avril, la 50ème unité de méthanisation injectant du gaz vert dans le réseau a été mise en service ; la centaine devrait être franchie d’ici la fin de l’année. Une filière en plein boom, soutenue dans les années à venir par le développement de la pyrogazéification et du powertogas, deux autres filières de production de gaz renouvelable.
"Verdir le mix énergétique de demain ne passe pas forcément uniquement par l’électrification massive des usages. Réelle opportunité, le verdissement du gaz présente en outre des externalités positives pour la filière agricole et le développement de l’économie circulaire. Résumer le gaz à une simple énergie de bouclage et en limiter la place serait porter atteinte à la sécurité d’approvisionnement de notre pays, et donc de la réponse à la besoin de tous les Français au premier rang duquel se trouvent nos entreprises et industries qui font tourner le pays", croit Bernard Aulagne, président de Coénove.
entrale biogaz GRDF à Quimper. Crédit photo : Pascal Leopold