Au sujet des modalités, des conditions d’attribution et des obligations liées au statut de « zone fibrée », la FIRIP déclare avoir été entendue par l’ARCEP. Cette dernière a même fait une proposition au ministre chargé des communications électroniques.
Dans le but de favoriser le passage du cuivre vers la fibre optique, la fédération des industriels des réseaux d’initiative publique (FIRIP) a toutefois rappelé que certains aspects restent à préciser. En effet, elle a par exemple demandé que soit ajouté à la proposition, le critère de disponibilité effective d’offres FttH avec qualité de service sur le marché de gros activé pour l’attribution du statut « zone fibrée ».
Etienne Dugas déclare : « nous rappelons que la présence d’offres passives permet uniquement de s’assurer d’une disponibilité potentielle, alors que la présence d’offres activées concrétise la disponibilité réelle d’offres concurrentes ».
De plus, afin de mesurer l’adéquation entre la demande et l’offre en matière de qualité de service, la FIRIP souhaiterait être associée aux travaux lancés par l’ARCEP.
Enfin, pour la FIRIP « il est indispensable que le statut de « zone fibrée » soit réellement porté politiquement et assorti d’outils de communication soutenus à l’échelle nationale, sans quoi il existe un risque significatif de reproduire l’écueil du « label ZATHD ».
La proposition de l’ARCEP est donc considérée par la FIRIP comme une première étape vers la fondation d’un statut complet. Celle-ci doit encore être validée par la DGE avant d’entrer en application.