En France, près d’un milliard de mètres-cubes d’eau potable sont perdus chaque année du fait de réseaux d’adduction d’eau potable fuyards, et le taux de renouvellement annuel du linéaire, de 0,66%[1], ne résoudra pas cette situation rapidement. Les freins sont connus : la durée et le coût des chantiers de renouvellement, notamment des conduites de distribution qui représentent la majorité du linéaire.
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Ce dispositif permet de réhabiliter les conduites de distribution – à partir du diamètre 100 mm – via des chantiers de courte durée, peu invasifs, sans tranchée et à coûts maîtrisés, et surtout peu impactants en termes de nuisances. C’est une solution robotique autonome qui permet de réhabiliter les conduites en fonte de diamètre 100 à 150 mm en limitant les terrassements et avec une reprise des branchements par l’intérieur.
Basée sur l’expertise métier de Sade, elle concentre de nombreuses innovations numériques issues du CEA :
– Miniaturisation mécatronique : intégration dans un gabarit réduit d’outils de perçage, réalésage et pose,
– Capteurs avancés : vision stéréoscopique, laser et courants de Foucault pour repérer les piquages derrière la gaine,
– Chaîne opératoire complète : inspection, reperçage, nettoyage, étanchéité.
Procédé innovant pour un impact environnemental fortement réduit
Les deux partenaires ont développé conjointement un procédé innovant de réhabilitation, éprouvé sur la plateforme d’essais de SADE à Melun et basé sur quatre étapes :
1. Repérage et préparation des piquages existants
2. Retubage par un nouveau tuyau en polyéthylène haute densité (PEHD)
3. Réouverture robotisée de la gaine au droit des branchements
4. Pose de patchs d’étanchéité (brevet SADE)
Les essais ont été très concluants, avec des bénéfices majeurs : le procédé permet une réduction de 70% de l’emprise des chantiers, 40% de leur durée et 70% de leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces excellents résultats opérationnels et environnementaux font de TUBOCONTACT SD une solution disruptive, innovante et performante, capable non seulement de répondre aux défis actuels du renouvellement des réseaux de distribution d’eau potable, mais également d’offrir une alternative durable et socialement acceptable face aux méthodes traditionnelles encore dominantes aujourd’hui.
[1] Source : SISPEA, 2024 (année 2022)
