La mise à disposition d’eau potable de très bonne qualité à un prix abordable compte parmi les missions principales de la gestion des eaux. Les développements actuels dans le domaine de la production et de la distribution d’eau potable seront présentés lors du prochain salon IFAT. On y retrouvera des innovations dans la numérisation, l’automatisation et l’eau 4.0. Une tendance, visible depuis quelques années déjà, qui s’accentuera en 2018.
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"Tandis que la mise en réseau du pilotage des pompes est déjà bien avancée, la mise en réseau complète des éléments d’une installation à l’aide de capteurs, à des fins d’analyse par exemple, offre encore un potentiel important. Une communication toujours plus performante entre les installations de gestion des eaux (puits, centres de distribution, réseau d’eau potable, etc.) permettrait d’optimiser la sécurité d’approvisionnement ainsi que la consommation d’énergie et des ressources".
Sur le salon, on prendra connaissance du concept de "jumeau numérique", un modèle de données qui représente une machine, une installation, voire une infrastructure complexe, avec toutes leurs informations et interdépendances. "Un jumeau numérique permet de tester et d’optimiser divers modes de conduite dans des simulations proches de la réalité, le tout sans courir aucun risque", indique Christian Ziemer, membre de Siemens AG et responsable du groupe de travail GWP Eau 4.0, un champ d’action possible dans le domaine de l’eau potable et des eaux usées.
La transition numérique a atteint la gestion des eaux dans les communes. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par l’association des compagnies locales de distribution (Verband Kommunaler Unternehmen, VKU) auprès de ses membres : plus des deux tiers des entreprises jugent la numérisation très pertinente, voire extrêmement pertinente. À ce sujet, une compagnie sur deux prévoit ou applique une stratégie de numérisation.
Afin d’aider à l’avenir les compagnies des eaux dans le vaste domaine de la numérisation, l’association allemande des techniques du gaz et de l’eau (Deutscher Verein des Gas und Wasserfaches, DVGW) a commandé cet automne le développement d’un "modèle de maturité de l’approvisionnement en eau 4.0" auprès de l’institut de Rhénanie du Nord Westphalie IWW.
"Avec ce modèle, nous espérons obtenir une vue d’ensemble exploitable des pratiques actuelles de la numérisation dans la gestion des eaux. Dans l’idéal, nous pourrons en déduire des mesures d’amélioration et les ordonner de manière sensée", explique Dirk Waider, titulaire d’un doctorat et vice président de la section Eau du DVGW.
