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Seine Morée : une usine innovante, mais bridée

J.B., LE 21 MAI 2015
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Seine Morée : une usine innovante, mais bridée
Mise en service il y a un peu plus d’un an, la station d’épuration Seine Morée n‘atteint pas encore ses débits optimaux. Un constat qui ne doit pas détourner l’attention de la qualité technique de cette usine.

6ème usine du syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), cette nouvelle station doit assurer le traitement des eaux usées de six communes du nord-est de la Seine-Saint-Denis et, par la même occasion, redonner vie à un cours d’eau enterré et canalisé depuis le XIXème siècle comme égout départemental : la Morée. Un défi de taille qui concerne un bassin de population de plus de 200 000 habitants.

D’une capacité de 50 000 m3 d’eau par jour, et 76 500 m3 par temps de pluie, la Seine Morée est "équipée des installations les plus innovantes pour ce type de traitement en produisant des rejets d’une qualité exceptionnelle en Ile-de-France", se félicite le SIAAP. Seule ombre au tableau, et pas des moindres, l’abandon d’un projet de biométhanisation qui condamne l’usine à réduire son débit pour les 2 à 3 ans à venir. A l’heure actuelle, de 10 000 m3 à 19 000 m3 d’eau sont traités quotidiennement. Un crève-cœur au regard des capacités et de la conception exemplaire de cette station d’un coût total de 122 millions d’euros.

Seine Morée se distingue avant tout par le choix d’un traitement physique et biologique visant à réduire significativement l’utilisation de produits chimiques. Après avoir été débarrassées des déchets et polluants les plus importants par dégrillage, dessablage et dégraissage, les eaux suivent ensuite une première phase de décantation physico-chimique. Une fois ces opérations réalisées, dans un seul bassin et sans recourir au moindre réactif, les eaux séjournent dans un second bassin de 6 000 m3 dans l’attente d’être tamisées. Elles sont ensuite dirigées vers un bassin d’aération d’une capacité de 39 5000 m3 pour y connaître un triple traitement : carbone, azote et phosphore. Le processus s’achève par un traitement membranaire dit "d’ultrafiltration" qui permet d’éliminer les éléments dissous.

Résultat des courses, 99 % des matières en suspension, des pollutions carbonées et phosphorées, mais également 90 % des pollutions azotées sont éliminées. L’eau rejetée est alors utilisable pour l’arrosage ou encore pour les usages industriels.


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