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Si la construction d’un tramway améliore la qualité de vie des riverains et des usagers des transports en commun, il a également un impact environnemental et social important : il favorise l’usage des transports en commun ; il améliore l’intermodalité par rapport à l’usage de la voiture ; il requalifie la ville ; il s’attache à ce que l’ensemble de l’espace public soit accessible aux personnes à mobilité réduite ; il réduit le bruit et les émissions polluantes par la réduction du nombre de véhicules motorisés circulant sur son tracé. Plus silencieux qu’une solution classique, moins polluant (moins d’émissions de C02)… le tramway offre bien un impact environnemental réduit.
Sur la plateforme du prolongement du T3 à Paris, la pose du gazon a commencé : au total, 60 000 m² de gazon couvriront les 14,5 km du tracé, prolongeant ainsi à l’est et au nord le fameux « ruban vert » des Maréchaux. Acheminé sur son lieu de pose par bandes de 60 cm conditionnées en rouleaux de 35 m, le gazon est déroulé mécaniquement sur la plateforme préalablement recouverte de substrat (mélange de terre, de compost et de pouzzolane). L’ajustement final des bandes de gazon est ensuite réalisé manuellement avec des râteaux. Le végétal choisi est un mélange de Fétuque et de Koeleria cultivé près de Fontainebleau, qui répond aux exigences d’être à la fois résistant et esthétique toute l’année, mais aussi « économe », c’est-à-dire qu’il nécessite peu d’arrosage et d’entretien. Une attention a également été portée à la récupération des eaux. Un innovant système de récupération est mis en place à la station Porte de la Villette, afin d’arroser le gazon de la plate-forme du tramway sur 3 km, entre le pont du canal de l’Ourcq et la porte de la Chapelle.