Le marché du câble est extrêmement fragmenté. Le français Nexans, leader mondial du secteur, ne possède que 7 à 8 % de parts de marché. Ce morcellement lié à la disparité des réglementations nationales déclenchent l’appétit des grands groupes pour le rachat du câblier Draka.
La société Néerlandaise permettrait aux grands groupes concurrents de se consolider, d’autant que les besoins en câbles sont amenés à exploser comme pour l’éolien off-shore par exemple ou dans les télécoms où les investissements en fibre optique sont colossaux. Si ces marchés ne sont pas très rentables, il faut en saisir le plus possible pour survivre. Et plus un acteur est important, plus il a de chance de rafler les appels d’offres. D’où l’intérêt manifesté pour Draka. Nexas a fait une première offre jugée insuffisante à 15 euros par action. L’italien Prysmian est monté à environ 17,20 euros quand le groupe chinois Xinmao a proposé 20 euros. Cette dernière offre ne semblant pas solide, c’est Prysmian qui tient la corde pour le rachat. D’autant que les acteurs ayant besoin de consolidation, il ne devrait pas y avoir de guerre des enchères.