Au sujet du prix de l’électricité, Catherine Peyge, la présidente du Sipperec et maire de Bobigny, demande qu’il n’y ait pas de précipitation et que la transparence règne. Le 19 juin, le Journal Officiel a publié la décision confirmant l’augmentation au 1er août du tarif d’acheminement (TURPE) de 10 % sur 4 ans ce qui se traduira, pour l’usager, par une hausse de 2,3% sur la partie acheminement de sa facture.
Sur cette première hausse, le Sipperec a fait valoir aux ministres concernés – et n’a pas eu de réponse à ce jour - que l’élaboration de ces tarifs se fait dans l’opacité la plus totale, les documents sur lesquels le Régulateur s’est appuyé pour bâtir sa proposition tarifaire n’étant pas rendus publics à ce jour.
Maintenant, une proposition d’ajouter une deuxième hausse relative à la fourniture de 20% sur trois ans se fait jour. Cela intervient alors que la durée de vie des centrales nucléaires pourrait être prolongée de 10 ans, que les comptes d’EDF de l’exercice 2008 ont permis de rémunérer l’état actionnaire et que le gouvernement a reçu les propositions de la Commission Champsaur sur les tarifs régulés. Difficile à justifier.
C’est pourquoi le Sipperec, au nom des citoyens consommateurs, demande qu’il n’y ait aucune décision sur des hausses de tarif au 1er août, que la transparence s’impose pour connaître les coûts réels de la production d’électricité, de son transport, de sa distribution et de sa commercialisation et que parallèlement à ce débat transparent sur les coûts de l’électricité s’engage le débat sur la maîtrise de l’énergie.