Spécialisé dans la maintenance du matériel roulant ferroviaire de forte puissance dédié au fret, le centre de maintenance Erion a ouvert ses portes le jeudi 20 juin à Montceau-les-Mines. Cette filiale du groupe espagnol dont l’actionnaire principal est le constructeur suisse Stadler a choisi Mecateamplatform pour son embranchement au réseau ferré national (ligne n°769) et sa localisation stratégique. Elle est à proximité du principal axe de fret français qui relie la Belgique à Marseille via Amiens, Dijon et Lyon. « Nous sommes très heureux d’ouvrir notre premier centre français à Montceau-les-Mines, sur la plateforme de Mecateamcluster, précise Daniel Martínez Alonso, président d’Erion France. Nous allons pouvoir jouer les synergies avec les acteurs du cluster. Nous comptons solliciter des entreprises auxiliaires qui vont pouvoir nous aider sur des opérations pointues en mécanique, en pneumatique ou en hydraulique ».
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Jusqu’à présent, ERION France ne disposait pas d’installations en propre dans l’Hexagone. Elle effectuait ses opérations de maintenance chez ses clients. « Grâce à ce nouveau centre, nos clients profiteront d’un temps d’immobilisation de leurs machines plus court. Cela leur évitera aussi de les déplacer dans nos installations en Espagne. Un véritable gain de temps et d’argent ! », indique Daniel Martínez Alonso.
Réparations patrimoniales ou entretien préventif léger, les premières maintenances à mener sur ce tout nouveau site de 4150 m2 sont déjà planifiées. Une dizaine de locomotives peuvent être maintenues simultanément. L’atelier a aussi été conçu pour être étendu et doubler ainsi sa capacité, si nécessaire.
L’implantation d’Erion France à Montceau-les- Mines découle d’un partenariat initié par l’Agence Ecosphère. L’investissement global se monte à 10,25 M€ HT. Il est porté par Erion France en partenariat avec SEMCIB pour les aménagements extérieurs et Batifranc pour la construction du bâtiment. Grâce à ses nouvelles infrastructures, la filiale espagnole table sur une augmentation de son chiffre d’affaires de 60% d’ici deux ans.