Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
RAIL

La fusion Alstom-Siemens se fait attendre

LA RÉDACTION, LE 7 JANVIER 2019
Archiver cet article
Newsletters
La fusion Alstom-Siemens se fait attendre
La Commission européenne ne semble pas pressée d’entériner la fusion entre les deux géants du ferroviaire Alstom et Siemens. Elle est pourtant essentielle à la compétitivité de l’Europe face à la Chine.

La fusion Alstom-Siemens n’est pas encore actée. La Commission européenne pourrait rejeter l’opération, au grand dam du gouvernement français. Dans un entretien accordé à Europe 1, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire fustige "le droit de la concurrence européen", "obsolète" et ne permettant pas à l’Europe "de créer ses propres champions industriels".

PUBLICITÉ
La fusion Alstom-Siemens est stratégique à plus d’un titre. Elle verrait la naissance d’un géant européen du rail pesant plus de 15 milliards d’euros. Un chiffre d’affaires deux fois moins important par rapport au Chinois CRRC.

"La Chine a un marché de 29 000 kilomètres de lignes à grande vitesse ou très grande vitesse. L’Europe en a 9 000. CRRC fait 200 trains à grande vitesse ou très grande vitesse par an. Alstom et Siemens 35. Le chiffre d’affaires d’Alstom et de Siemens ensemble, c’est la moitié de celui de CRRC", rappelle Bruno Le Maire sur Europe 1.

"CRRC a pris quasiment tous les appels d’offre aux Etats-Unis sur les trains et les transports publics de voyageurs dans les villes. Qu’est-ce qu’on attend pour se réveiller ?", martèle encore le ministre.

Fin octobre, la Commission européenne avait émis des craintes quant à la réduction de la concurrence dans le domaine de la fabrication des trains et des systèmes de signalisation. Alstom et Siemens s’étaient vus alors imposer une série de mesures compensatoires. Les deux géants attendent maintenant une décision de Bruxelles qui devrait intervenir d’ici le 19 février prochain.

Bruno Le Maire a rappelé l’importance d’une telle opération pour l’Europe qui jouit encore de savoir-faire performants face à la Chine. L’empêchement de la fusion Alstom-Siemens serait une "faute politique" en plus d’une "erreur économique". Elle "enverrait le signal, face à une Chine conquérante, que l’Europe se divise et se désarme".

>>> Lire aussi : Europe : une enquête approfondie sur le rachat d’Alstom par Siemens




Crédits photos : Siemens Mobility et Alstom
PARTAGER :
Toute l'information de cette rubrique est dans : BTP Rail
Le magazine dédié exclusivement aux travaux d’infrastructures ferroviaires et de transports guidés urbains.
Découvrir nos newsletters →
À LIRE ÉGALEMENT
TGF – Etoile montante : The Cross Product en marche pour révolutionner la gestion des infrastructures ferroviaires
TGF – Etoile montante : The Cross Product en marche pour révolutionner la gestion des infrastructures ferroviaires
Un Homme – Un métier - Christine Thuaud : spécialiste des tunnels anciens
Un Homme – Un métier - Christine Thuaud : spécialiste des tunnels anciens
Les viaducs  ligne C et connexion B franchissent un cap décisif pour Toulouse
Les viaducs  ligne C et connexion B franchissent un cap décisif pour Toulouse
TGF – Le trophée Etoile Montante décerné à AFC Recycling et à l'économie circulaire  
TGF – Le trophée Etoile Montante décerné à AFC Recycling et à l'économie circulaire  
TOUS LES ARTICLES RAIL