« Al Boraq », la nouvelle ligne à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca est entrée en phase de pre-exploitation afin « qu’elle soit éprouvée aux conditions réelles d’exploitation avec des marches à blanc » a indiqué le secrétaire d’Etat chargé du transport, Mohamed Najib Boulif. Il s’agit d’une étape indispensable dans le processus d’homologation de toute ligne à grande vitesse. A ce stade, l’Office a recensé une seule anomalie concernant un affaissement ponctuel au niveau d’un remblai au sud de Tanger qui s’est traduit par un mouvement des rails de quelques centimètres. Rassurant, l’ONCF a fait savoir que les travaux de traitement étaient en cours, afin de garantir le niveau de robustesse globale requis pour la grande vitesse et cela avant le démarrage de l’exploitation de la ligne.
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Le secrétaire d’Etat a également indiqué que la mise en service commercial interviendra durant le dernier trimestre 2018 au terme de cette période de pré-exploitation et à l’issue de l’homologation et de la certification de la ligne par un cabinet d’audit international spécialisé et ce, conformément aux démarches et normes préconisées par l’Union internationale des chemins de fer (UIC).
Parallèlement, les travaux relatifs aux nouvelles gares de la Ligne à Grande Vitesse de Tanger, de Kénitra, de Rabat-Agdal et de Casa-Voyageurs, sont actuellement au stade d’achèvement pour être également au rendez-vous, en tant que véritables lieux de vie et repères urbains, assure la même source.
Mentionnons ici que le 4 mai dernier, le train d’essai conduit avait atteint la vitesse de 357 km/h entre Tanger et Kénitra, établissant ainsi le record de vitesse sur des lignes ferroviaires au sein du continent africain.
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