Avec 95% de travaux réalisés, Transalp Renouvellement s’apprête à remettre à la France, avant la fin de l’année, les 900 km de lignes ferroviaires renouvelées prévus.
« Nous avons déjà restitué à SNCF 843 km de voies renouvelées » a déclaré avec satisfaction Carlo Paoloni, le directeur des travaux de Generale Costruzioni Ferroviarie (GCF). « C’est un grand résultat qui récompense les investissements fait dans notre atelier mobile dans lequel travaillent plus de 200 personnes. Avec en premier lieu, le train de construction Matisa P95 et la dégarnisseuse-cribleuse Matisa C75, mais aussi l’effort dans la formation et dans l’organisation du travail pour maximiser la rapidité d’exécution avec un impact aussi réduit que possible sur le trafic ferroviaire ».
Le chantier Gevrey-Sennecey
A l’heure sur le planning, le troisième chantier « Suite Rapide 2017 » était en pleine activité cet été à Chalon-sur-Saône sur la voie 2 de la ligne n° 830000 Paris-Lyon-Marseille St. Charles dans le tronçon compris entre les gares de Gevrey et de Sennecey-Le-Grand. Au total, ce seront 40 km ultérieurs de voie qui seront renouvelés : 33 805 m en RVB, c’est-à-dire avec le remplacement complet de traverses, rails et ballast, 5 826 m en RB/RT (renouvellement de ballast/traverses), et enfin 773 m en RR (renouvellement de rails). La phase 1, dans le tronçon au sud entre Sennecey et Chalon-sur-Saône, le plus sinueux, s’est déroulée entre le 31 juillet et le 18 août. La deuxième phase qui s’est achevée à la mi octobre concernait le tronçon entre Chagny et Gevrey-Chambertin. Les travaux ont eu lieu uniquement la nuit, entre 21h30 et 6h30. La base logistique pour le stockage du ballast, des rails et des traverses fut l’esplanade de St-Rémy-Châtenoy-Le-Royal où stationnaient le train chantier P95 et le convoi de la dégarnisseuse-cribleuse Matisa C75, ainsi que les autres machines employées pour les phases de bourrage du ballast et de profilage des rails. « Pour le chantier de Chalon, la phase de récupération des vieilles traverses, toutes en bois, a été particulièrement délicate car elles étaient en grande majorité excessivement longues et pour pouvoir les transporter sur les convoyeurs il a fallu d’abord les couper » précise Carlo Paoloni. précise Carlo Paoloni. « En revanche, lors de la phase 2, la récupération et l’évacuation de la terre déblayée ont été plus simples car le convoi muni de trémies utilisait la voie parallèle sur laquelle le trafic ferroviaire pouvait être interrompu pour toute la durée du chantier de nuit ».
©BTP Rail. Le train de travaux P95
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