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Le soir tombe sur les Intercités de nuit

PUBLIÉ LE 22 JUILLET 2016
C. P.
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Le soir tombe sur les Intercités de nuit
Le gouvernement a annoncé que la moitié des lignes d’Intercités de nuit, autrement dit 4 sur 8, fermeront à compter du 1er  octobre prochain si aucun repreneur ne se manifeste. Ces trajets, jugés peu rentables et même déficitaires, devaient s’ouvrir à la concurrence, mais celle-ci ne s’est pas vraiment manifestée…
 
Alain Vidalies, secrétaire d’Etat aux Transports, a annoncé que 4 des 8 lignes d’Intercités de nuit fermeront le 1er octobre 2016 « si aucun opérateur privé ne veut les reprendre et que les régions concernées ne les financent pas ». Au total, sont concernés par la suppression les tracés Paris/Saint-Gervais-les-Bains, Paris/Bourg-Saint-Maurice, Paris/Albi, Strasbourg/Cerbère-Portbou, Strasbourg/Nice, Luxembourg/Cerbère-Portbou, et enfin Luxembourg/Nice. Les autres lignes bénéficient d’un sursis : pour commencer, Paris-Tarbes-Hendaye sera maintenue jusqu’à la mise en service de la LGV (Ligne à Grande Vitesse) SEA (Sud-Europe Atlantique), autrement dit le 1er juillet 2017. Ensuite, Paris-Nice restera ouverte jusqu’à la fin de la saison estivale 2017, c’est-à-dire le 1er octobre de l’année prochaine. Des discussions seraient actuellement menées entre la nouvelle région Occitanie et SNCF Mobilités pour une prolongation du service de nuit entre Toulouse et Cerbère. Quant aux lignes Paris-Briançon et Paris/Rodez/Latour-de-Carol, elles sont maintenues mais avec une fréquence d’un aller-retour par jour.
 
Pourquoi cette situation ? Parce que les Intercités de nuit constituent des lignes ferroviaires déficitaires, le gouvernement affirmant que leur fréquentation a chuté de 25% depuis 2011 et qu’elles ne peuvent être pérennisées sans subventions publiques, sachant qui plus est qu’elles ne transportent que 3% du total des voyageurs. Lorsque le gouvernement avait lancé un appel à manifestation d’intérêt, en avril dernier, pour que d’éventuels repreneurs concurrents de SNCF acceptent de prendre en charge ces lignes, peu de monde s’était manifesté. Des entreprises comme Transdev avaient alors critiqué le gouvernement, lui reprochant d’une part de ne pas fournir d’informations complètes et justes sur les lignes à reprendre, et d’autre part que ces mêmes lignes soient des tracés déficitaires. Car en effet, les lignes encore rentables restent sous la gestion de SNCF, à savoir Paris-Briançon et Paris/Rodez/Latour-de-Carol. Toujours est-il que l’Etat, dans cette affaire, a fait comprendre qu’il ne voulait plus mettre la main au portefeuille.
Photo d’illustration © Renaud Chodkowski
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