Engagée depuis mars 2025, l’étude de faisabilité mobilise d’importants moyens humains et techniques : puits d’accès profonds de 180 à 400 m, sondages carottés et mixtes, essais de perméabilité Lugeon, pose de piézomètres et diagraphies différées. Ces opérations nécessitent des forages de très forte capacité, répartis entre la France et la Suisse, ainsi que l’implication de plusieurs laboratoires du Groupe.
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L’enjeu des investigations confiées à Géotec et à ses partenaires est considérable : fournir une compréhension précise du sous-sol sur lequel pourrait être implanté le futur tunnel circulaire. Entre mars 2025 et l’été 2026, le programme prévoit :
- des forages de grande profondeur (jusqu’à près de 300 mètres),
- des sondages carottés et mixtes,
- des essais de perméabilité Lugeon,
des diagraphies différées et la pose de piézomètres,
- des analyses en laboratoire sur les échantillons recueillis.
Ces données permettront aux ingénieurs du CERN et aux maîtres d’œuvre de disposer d’un socle scientifique solide pour évaluer la faisabilité technique du projet et préparer les futures étapes de conception.
Un chantier marqué par la complexité
Ce chantier se distingue à la fois par son ampleur et par ses contraintes multiples :
- environnementales, car les sondages doivent respecter des règles strictes afin de limiter l’impact sur les milieux naturels.
- administratives, notamment en Suisse, où les procédures d’autorisation sont particulièrement encadrées.
- organisationnelles, avec une préparation documentaire et technique jugée sans précédent par les équipes, en raison des exigences très élevées du CERN.
Dans une interview croisée, Thomas Defoy, Chef de projet service Exploration, et Tristan Millet, Moniteur, livrent leur regard sur les coulisses de cette mission hors norme.