"Il ne peut être raisonnablement envisageable que cet objectif repose désormais sur les épaules des entreprises du BTP dans un contexte, de plus, où aucune alternative aux engins fonctionnant au GNR ne s’offre à ces mêmes entreprises.
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Le secteur du BTP avait déjà consenti à un accord plus ambitieux du point de vue environnemental mais plus couteux pour les professionnels par rapport au monde agricole en acceptant de voir ses taxes remonter en sept ans jusqu’au niveau normal.
L’incompréhension du secteur est désormais de mise face à une telle iniquité de traitement et la tentation de l’exprimer dans la rue est forte puisque cette forme d’expression semble désormais l’emporter sur une stratégie responsable et collective de sortie indispensable des énergies fossiles.
Les 620 000 entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent entendre que 400 000 entreprises agricoles soient privilégiées sous prétexte qu’elles aient engagés un rapport de force contestataire aussi justifié soit-il.
Cette situation est inacceptable, elle l’est d’autant plus que les autres demandes portées par les entreprises artisanales du bâtiment pour relancer l’activité n’ont à ce jour obtenu aucun écho du Gouvernement", a fait savoir la CAPEB dans un communiqué.