Suite au net ralentissement de l’immobilier à Dubaï (résidentiel et commercial), les dirigeants de Dubaï misent sur les travaux d’infrastructures pour rétablir l’équilibre. En ligne de mire : le projet d’extension de l’aéroport international Al-Maktoum.
A la fin du mois d’août, le souverain de Dubaï, le cheikh Mohammed bin Rashid al-Maktoum, a appelé à une réglementation plus stricte de la promotion immobilière afin de garantir l’équilibre de l’offre et de la demande immobilières. Cette annonce fait suite à un recul marqué du secteur immobilier à Dubaï et aux inquiétudes grandissantes concernant une offre excédentaire en particulier dans le développement de centres résidentiels et commerciaux.
Les investissements dans le secteur immobilier de Dubaï ont en effet fortement augmenté depuis 2012. Une nouvelle impulsion a été donnée en 2013 lorsque Dubaï a obtenu le droit d’accueillir l’Exposition universelle 2020. Un projet qui a permis d’investir dans des projets immobiliers et d’infrastructures. La montée en flèche de l’immobilier a ainsi bien occupé les entreprises de construction tandis que le reste de la région a du faire face à l’effondrement des prix du pétrole en 2014.
À la suite de la déclaration de Cheikh Mohammed, un nouveau comité de planification immobilière a été créé pour équilibrer l’offre et la demande, et freiner le lancement de nouveaux projets de logements et bureaux. Avec la fin des travaux de l’Expo 2020, les entreprises craignent un gros coup d’arrêt dans leur activité. L’espoir réside maintenant dans des projets d’infrastructures.
Le plus grand projet à venir à Dubaï est l’extension estimée à 33 milliards de dollars de l’aéroport international Al-Maktoum. Les travaux ont débuté, et Dubaï a d’ores et déjà annoncé un report de la mise en service de la première phase, de 2025 à 2030. D’autre part, plusieurs lots d’un montant de 2,7 milliards de dollars vont faire l’objet d’un appel d’offres.