Le rapport Global Construction Dispute analyse les litiges des projets de construction dans le monde à travers des indicateurs tels que le montant, la durée et les causes des litiges ainsi que les méthodes de résolution.
PUBLICITÉ
Les coûts, notamment des matériaux et de main d’oeuvre, augmentent partout en Europe, ce qui affecte les projets et donc, le montant des litiges, qui s’élève à 36 M€ en 2018. A noter que le secteur de la construction se porte bien à peu près partout.
En France et en Allemagne, les investissements privés dans les secteurs de l’immobilier et de l’industrie sont importants, et les autorités publiques continuent d’investir dans les projets d’infrastructure.
Le rapport relève que la mauvaise gestion du contrat n’est plus la principale cause des litiges en Europe continentale, contrairement à auparavant. Il note une amélioration et une prise de conscience collective en matière de prévention et résolution des litiges dans le monde.
En Europe, et plus spécifiquement en France, les acteurs publics et privés se donnent du mal pour prévenir et résoudre efficacement les litiges, tant en amont au niveau de la conception que de lors de l’exécution.
Cela passe notamment par une meilleure gestion contractuelle et des risques, mais aussi un recours plus systématique à des méthodes alternatives de résolution des litiges, telles que la médiation ou la tierce expertise.
"L’importance du facteur humain est beaucoup ressortie de nos résultats cette année, dans toutes les régions du monde. Un rappel à la profession qui ne doit pas oublier que ce sont les hommes et les femmes qui sont au centre des projets et en détiennent les clés. Une amélioration pérenne s’accompagnera à fortiori d’une importante évolution comportementale", estime Jordi Recan, responsable de l’activité Contracts Solutions France chez Arcadis.