Le marché de maîtrise d’œuvre pour la rénovation-automatisation du pont Colbert a été attribué, à la fin de l’année 2018, au groupement Profractal/Venna Ingenierie/Alain Spielmann/GFTK Architectes.
Profractal est un bureau d’études techniques spécialisé en ouvrages d’art et charpente métallique. Venna Ingenieri est, quant à lui, un spécialiste des ponts mobiles et matériels hydromécaniques. Ils sont associés aux cabinets d’architecte GFTK (patrimoine) et A Spielmann (ouvrages d’art).
L’année 2019 sera consacrée aux études d’avant-projet et à la rédaction des dossiers de consultation des entreprises jusqu’à la notification des travaux qui ne démarreront pas avant l’été 2020.
En parallèle de cette opération de rénovation-automatisation, Hervé Morin, président de Ports de Normandie, a lancé une demande de classement du pont à l’inventaire des monuments historiques.
©BM- Fonds G.Marchand.
Un ouvrage transformé en 1938
Réalisé par la Société de Ponts et Travaux en Fer et l’ingénieur des Ponts et Chaussée, Paul Alexandre, le pont Colbert fut inauguré en 1889. Il subit, par la suite, de nombreuses réparations et modifications.
Il fut, notamment, transformé en 1938 pour s’adapter au passage des voitures et des cycles. Un nouveau platelage en bois fut mis en place et des passerelles extérieures remplacèrent les trottoirs intérieurs.
Après la seconde guerre mondiale, Il fut reconstruit à l’identique. En 1980, le platelage en bois fut remplacé par un platelage métallique en caillebotis.
Seul le mécanisme de manœuvre - un système hydraulique à l’eau douce - est encore d’origine. En effet, lepont tournant, à deux voies et une volée, est mu par l’énergie hydraulique.