INFRASTRUCTURES TP
Dans les pays émergents, notamment d’Afrique, d’Amérique Centrale et d’Europe de l’Est, les besoins en infrastructures sont grandissants. Alors que les ressources financières sont au plus bas, le partenariat public-privé (PPP) s’impose comme une solution avantageuse. Malgré les risques inévitables, les grands groupes de BTP français, passés experts en la matière, y trouvent leur compte. Le PPP, un savoir-faire français « Le partenariat public-privé est culturel en France, indique Julien Guéry, chef de service PPP de Colas. C’est un modèle que l’on ne retrouve pas à la concurrence à l’étranger car le savoir-faire de montage et de pilotage a été bâti au fil du temps en Europe, et plus particulièrement dans l’Hexagone ». Preuve à l’appui, des projets historiques comme la Tour Eiffel ou le Canal du Midi, réalisés avec l’aide de banques françaises. « Seule la pérennité du modèle peut permettre le développement de la concession et des PPP à l’export », croit le responsable. Dans les pays émergents, les problématiques juridiques s’exportent aussi. Tout du moins dans les pays francophones. « Le profil de risques est différent, admet Florent Janssen, directeur du développement d’Eiffage Concessions. Les questions qui se posent diffèrent en fonction du risque politique ». Une chance : les bailleurs de fonds internationaux ne sont pas effrayés par les pays émergents. « Mais ils ont leur corpus d’exigences », prévient le dirigeant. Le modèle du PPP fait donc son chemin. A Madagascar, où les besoins en liaisons de transport sont imposants, Colas, en groupement avec ADP et Meridiam, a obtenu la concession sur 30 ans de l’aéroport. « Nous sommes chargés de rénover les pistes et de la gestion de la plateforme », précise Julien Guéry. Objectif : augmenter la capacité à 1,5 million de passagers par an.
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PUBLIÉ LE 11 AVRIL 2019
JULIA TORTORICI
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Article publié dans
BTP Magazine n° 322.
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