Gare RER A de Noisy-Champs à 8h30, un matin de septembre. Le chantier semble désert, à l’exception d’une grue mobile au travail et d’une poignée de compagnons. Une dalle de béton s’étend à perte de vue sans que passe âme qui vive. « C’est parce que l’intégralité du chantier a lieu en souterrain », explique Frédérique Mai, directrice de projet Grand Paris Express chez Léon Grosse. Bien sûr, passée la phase de parois moulées.
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Alors que 430 000 t de déblais ont été excavés – dont 75% revalorisés en remblais pour des projets d’aménagement en Ile-de-France – et 70 000 m3 de béton coulés pour les fondations et le génie civil, les équipes travaux s’emploient à réaliser les derniers radiers d’une hauteur de 6 m et d’une largeur de 18 m. « La dalle de 1,50 m d’épaisseur est recouverte de 40 cm de béton de propreté et de polystyrène, lesquels sont recouverts de 40 cm de béton de rechargement nécessaire à la future pose des rails. Ce dernier sert d’accroche au béton final », développe Frédérique Mai. Des coupleurs se chargent de relier la dalle aux parois moulées (20 m de profondeur).
Les derniers efforts se concentrent désormais sur l’ouvrage de débranchement entre la ligne 15 sud et la ligne 16, qui accueille par ailleurs le berceau du tunnelier de la ligne 16. Les butons métalliques actuellement posés dans l’optique de stabiliser les parois moulées seront supprimés afin de laisser place à la roue de coupe. Le tunnelier sera introduit par la trémie de 12 x 25 m et reposera sur un radier de 1,60 m d’épaisseur. La fin du génie civil interviendra à l’été 2019.
