À l’issue d’un appel d’offres lancé début 2016, c’est donc le groupement emmené par Poma (basée à Voreppe dans l’Isère) et constitué d’entreprises locales (comme Sequences, Altiservice et Seti) qui a été sélectionné. Il réalisera le téléphérique urbain de Toulouse, clé de voûte du Projet Mobilités 2020-2025-2030, répondant aux besoins de déplacement dans le sud du territoire.
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Sa capacité sera de 1 500 voyageurs par heure et par sens, sur une fréquence proche de celle du métro (soit 1min30 d’intervalle entre deux cabines). Dans cette zone, les besoins de déplacements identifiés sont évalués à 7 000 voyageurs par jour. Il sera accessible sur simple validation d’un titre de transport Tissé. Avec un total de 14 cabines d’une capacité de 35 places, il sera également adapté aux personnes à mobilité réduite. L’espace intérieur des cabines permet aussi l’embarquement de vélos.
Les impacts visuel et sonore seront limités avec l’installation de 5 pylônes seulement, positionnés de façon optimale le long du tracé. L’infrastructure est conçue pour fonctionner jusqu’à 108 km/h de vent. Chaque cabine est reliée par interphonie et vidéosurveillance à chacune des 3 stations.
La phase conception démarre début 2017 tandis que la poursuite du travail de concertation avec les parties prenantes courra jusqu’en 2018. Début 2018, c’est l’enquête publique qui débutera dans la perspective d’une déclaration d’utilité publique et d’un démarrage des travaux fin 2018. La mise en service est prévue début 2020. Coût total du projet : 54,6 M€.
L’entreprise Poma, qui emploie près de 1000 personnes pour près de 300 M€ de chiffre d’affaire, justifie d’une expertise pointu dans le domaine des transports téléportés avec la réalisation des téléphériques urbain de Medellin, New York, Rio de Janeiro.