Une conférence dédiée aux contrats de partenariats public-privé (PPP) a été organisée à Rabat le lundi 11 mai dernier au Maroc. A cette occasion, de nombreux nouveaux projets ont été présentés.

Très prisés au Maroc, les PPP sont désormais un recours presque incontournable lorsqu’il s’agit de mettre en oeuvre un nouveau projet d’infrastructure. Les entreprises nationales étant fortement endettées, les PPP présentent l’avantage de financer les infrastructures et d’alléger les dépenses publiques.

Première société publique concernée : la société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), en charge de la gestion des autoroutes marocaines (aujourd’hui un réseau de 1 800 km d’ici 2016). Ainsi, le nouveau programme 2016-2035, qui portera à 3 000 km le réseau routier, sera en majeur partie financé par des PPP. Il prévoit notamment la construction des axes routiers Agardir-Guelmin, Safi-El Youssoufia-Marrakech, Marrakech-Kelaâ des Srghna-Béni Mellal, Guercif-Nador, Meknès-Fès-Tétouan-Tanger, et Fès-Taounate-Taza.

De même l’Office national des chemins de fer (ONCF) empruntera le même modèle avec une stratégie 2035-2040 tournée avec les PPP, rapporte Medias 24. Ces contrats porteront notamment sur la construction des LGV Casablanca-Marrakech, Rabt-Khemisset-Meknès et Fès-Oujda, le développement des lignes Marrakech-Agardir, Khouribga-Béni Mellal et Tétouan-Tanger, la rénovation des lignes existantes et la mise en oeuvre de plateformes logistiques à Tanger et à Fès.

Côté ports, même schéma, trois projets portuaires sont en développement : le port de Kénitra Atlantique dont les études sont achevées, le port de Dakhla Atlantique et le port de Jorf Lasfar. Enfin, la société publique ONDA appellent déjà les investisseurs privés à financer la réalisation d’un nouvel aéroport à Marrakech et à Benslimane, l’extension du terminal 2 de l’aéroport Mohammed V à Casablanca, l’extension de l’aéroport Fès-Saïss et de l’aéroport Marrakech-Menara.