Comme tous les mois, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) a rendu public sa lettre de conjoncture portant sur juillet 2014, laquelle confirme une baisse d’activité observable depuis le deuxième trimestre.
Par rapport au mois de juillet 2013, les travaux réalisés ont baissé de 4,9% en juillet 2014. En moyenne sur le dernier trimestre, la FNTP constate que le niveau d’activité du secteur des travaux publics est retombé à son niveau de décembre 2002. L’organisation professionnelle explique cette dégradation par la diminution des marchés conclus, ces derniers affichant, en moyenne sur un an, un niveau inférieur de 20% à celui de 2008.
Concernant l’emploi dans les TP, les heures travaillées totales (regroupant ouvriers permanents et intérimaires) accusent la plus forte chute depuis le début de l’année 2014, soit -8,1% à un an d’intervalle. C’est principalement le travail intérimaire qui a enregistré les plus grands déboires en juillet, avec une chute de 23,1% ; les ouvriers permanents, eux, ont vu leur nombre d’heures travaillées totales reculer de 3,3%.
S’agissant des mois à venir, la FNTP reste préoccupée pour deux raisons : d’une part, la commande publique a largement diminué au second trimestre en raison des élections municipales et des réorganisations politiques locales qu’elles ont impliquées ; d’autre part, la croissance économique n’est toujours pas au rendez-vous, n’incitant pas les entreprises à investir.