Treize élus du sud ouest ont adressé une lettre au ministre des transports Frédéric Cuvillier dans l’intention de plaider pour la réalisation d’une ligne à grande vitesse entre Perpignan et Montpellier.
Dans cette lettre, envoyée ce mardi 19 novembre, 12 eurodéputés français et espagnols estiment que la position adoptée par le rapport Mobilité 21 concernant la LGV Montepellier-Perpignan met en péril le développement économique des villes impliquées dans le corridor méditerranéen (Barcelone, Béziers, Carcassonne, Figueres, Girone, Lleida, Montpellier, Narbonne, Nîmes, Perpignan, Tarragone et Toulouse) et qui sont en attente d’un raccordement.
Plaidant pour la réalisation du tronçon d’ici 2020, l’eurodéputée Marie-Thérèse Sanchez-Schmid, cosignataire de la missive, écrit que "Les collectivités locales et régionales de Languedoc-Roussillon ont déjà déboursé 20 millions d’euros pour la phase d’études et sont prêtes à s’engager financièrement pour la phase de réalisation. Il est donc indispensable que le gouvernement français revoie sa position".