Parmi les 34 plans présentés par le président de la République et le ministre du redressement productif, ce 12 septembre 2013 à l’Elysée, figure la réalisation par Alstom du "TGV du futur".
Dans le document baptisé "La nouvelle France industrielle" et publié par le ministère du redressement productif, l’ambition française concernant la grande vitesse est clairement exprimée.
Dans un environnement de marché porteur et qui devrait voir passer les lignes à grande vitesse de 10 000 km en 2010 à environ 40 000 km en 2030, le gouvernement veut soutenir la réalisation d’un matériel roulant à même de s’imposer aux quatre coins du monde.
Au ministère du redressement productif, on a déjà une idée très précise des performances que visera le TGV de demain. Construit par Alstom, il devra "allier une vitesse de croisière de 320 à 350 km/h, une consommation d’énergie diminuée de 20 à 30%, une modularité permettant d’embarquer sur deux niveaux jusqu’à 640 passagers [...] et une polyvalence répondant aux contraintes de circulation sur l’ensemble du réseau européen".
Le calendrier est déjà avancé puisqu’un prototype devrait engager une campagne d’essais au premier semestre 2017, en prévision d’une mise en circulation en 2018.