Dans un entretien accordé au site Jeuneafrique.com, Patrick-Hubert Petit du cabinet de conseil international KPMG considère que le boum du BTP en Afrique n’est pas éphémère. Bien au contraire, il devait connaître une croissance continue dans les cinq années à venir.
Le secteur du BTP connaît actuellement un plein essor en Afrique. D’aucuns le disent éphémère, impacté par la crise de la dette en Europe et la récession en Amérique du Nord. Cependant, interrogé par le site JeuneAfrique.com, Patrick-Hubert Petit du cabinet de conseil international KPMG, estime qu’on "n’assiste pas à un simple feu de paille". Mieux encore, "Dans les cinq années à venir, le cercle vertueux dans lequel l’économie du continent est entrée - et qui ne dépend pas que des ressources naturelles - devrait se maintenir", affirme-t-il. Malgré les répercussions du ralentissement économique en Europe et en Amérique du Nord, "le continent a les atouts en main pour poursuivre son développement". Des atouts illustrés par le "déficit d’infrastructures routières, ferroviaires, portuaires ou aéroportuaires" qui doivent offrir aux entreprises de BTP internationales de vraies opportunités mais aussi par "la croissance économique et démographique, ainsi que l’émergence d’une classe moyenne, des besoins importants apparaissent dans le logement, l’immobilier industriel, les bureaux, etc. Sans oublier les infrastructures liées à la santé et à l’éducation, secteurs prioritaires".