Jean-Marc Ayrault a confirmé à nouveau mardi 9 avril la réalisation de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes de Nantes destiné à désengorger l’actuel aéroport qui, à la longue, risque de poser "des problèmes de sécurité et d’environnement". La Commission du dialogue a pour sa part validé le projet en recommandant toutefois des aménagements pour en limiter l’impact sur l’environnement.
Dans un communiqué, Jean-Marc Ayrault a renouvelé mardi son attachement au projet de construction de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Le premier ministre a néanmoins promis qu’il serait amendé pour respecter les recommandations de trois rapports commandés afin d’apaiser les protestations des manifestants. "Le premier ministre réaffirme son attachement à poursuivre la conduite de ce projet dans le respect de cette méthode de travail fondée sur le dialogue et l’échange constructif", a ainsi annoncé le communiqué de Matignon. "L’aéroport du Grand Ouest se doit en effet d’être exemplaire, et à ce titre optimisé sur la base des recommandations formulées par les commissions", a-t-il rassuré.
Dans un rapport remis le même jour au gouvernement, la Commission du dialogue a de son côté reconnu d’utilité publique le projet mais souligne la nécessité d’instaurer des aménagements pour limiter son impact sur l’environnement. Plus concrètement, elle estime que le réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes Atlantique ne se présente pas "comme une solution viable à long terme". Elle recommande donc d’améliorer le projet de Notre-Dame-des-Landes en réduisant "autant que possible" sa surface totale. De plus, il "conviendrait d’actualiser" les plans d’exposition au bruit pour l’actuel et le futur aéroport "en fonction d’une nouvelle estimation des prévisions du nombre de mouvements et des progrès techniques des avions" pour en évaluer précisément leur impact.