A l’instar de la LGV Bretagne-Pays de la Loire, la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) devrait employer 700 personnes supplémentaires en avril sur le chantier de la ligne à grande vitesse. Au total les deux lignes devraient créer 3 200 emplois locaux.
Plébiscitées par l’Etat, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) et les organismes professionnels, les lignes à grande vitesse contribuent à la création de milliers d’emplois en France. Alors que la LGV Bretagne-Pays de la Loire vient de faire l’objet d’un accord entre la FNTP, le Syndicat professionnel des terrassiers de France, Pôle Emploi et Eiffage Rail, portant sur la création de 1 000 nouveaux emplois entre 2012 et 2016, la LGV SEA destinée à relier Tours à Bordeaux d’ici 2017, devrait proposer 700 emplois supplémentaires en avril aux chômeurs des régions traversées par la voie ferroviaire. Des postes de conducteur d’engins de terrassement et de constructeur en ouvrages d’art devraient être proposés en "CDI de chantier" c’est à dire valables jusqu’à la fin des travaux en 2017. La FNTP a toutefois précisé que des "opportunités" pourraient être offertes à certains employés une fois les chantiers achevés.