Jacques Rapoport, nouveau président de Réseau ferré de France (RFF) se dit "serein face aux positions de la commission" concernant la libéralisation du ferroviaire en Europe.
Les propositions de Bruxelles pour la libéralisation du ferroviaire en Europe n’inquiètent pas Jacques Rapoport. Selon lui, elles n’empêcheront pas la réforme ferroviaire en France. "Sur les quatre points évoqués, trois ne font pas débat. L’interopérabilité ? Nous sommes plutôt un bon élève. Le professionnalisme du personnel ferroviaire ? Nous sommes en face d’une transformation profonde des métiers du transport. Il faut s’adapter aux évolutions technologiques. On ne peut qu’y adhérer. La concurrence fin 2019 ? C’était acquis. Le ministre des Transports avait dit pas avant 2019", a-t-il ainsi déclaré à l’Usine Nouvelle. Un bémol toutefois : l’organisation. "C’est un peu différent de ce qui avait été prévu", admet Jacques Rapoport. Cependant, le nouveau président de RFF tempère : il considère la collaboration entre un gestionnaire des infrastructures unifié et la SNCF "possible" à l’instar du modèle allemand. "Le rôle du régulateur est essentiel, s’il fait correctement son travail. Le GIU est garant de l’accès du réseau", affirme-t-il.