Le tablier en béton précontraint du pont de Richemont à Rennes a été soumis à une série de tests, suite aux plaintes de riverains concernant des vibrations excessives dues au passage des bus de la ville.
Concrètement, l’ouvrage construit dans les années 60/70 et qui enjambe la Vilaine a connu des essais de chargement dynamique réalisés par les agences Ginger CEBTP de Rennes et Elancourt, à la demande de la ville de Rennes. Le pôle études, essais et contrôles du groupe d’ingénierie a eu recours à des caméras de mesures et un accéléromètre pour mesurer les déplacements du pont Richemont. Une méthode de mesure qui a fait ses pruves pour les ouvrages dont la sous-face est difficile d’accès.
Dix cibles ont ainsi été mises en place en sous-face et sur le champ du tablier par des alpinistes du bâtiment. Par ailleurs, un accéléromètre a été fixé sur la chaussée et trois caméras de mesures ont été disposées sur la rive opposée par les équipes de Ginger CEBTP.
Ayant constaté un tassement anormal des appuis Ouest de l’ouvrage lors du passage des autobus, le maître d’ouvrage a décidé de lancer un appel d’offres pour changer les appuis néoprènes et la mise en place de joints de chaussée pour réduire les vibrations.