Le financement du projet de construction du canal Seine-Nord Europe peine à être bouclé. Face à la difficulté de contenir les coûts dans l’enveloppe prévue, VNF recherche d’autres sources de financements.
2,2 milliards d’euros issus de subventions publiques et 2,1 milliards apportés par un partenaire privé devaient permettre de mener à bien la conception, la construction, l’exploitation, l’entretien, la maintenance et la régénération du futur canal et de ses aménagements connexes. Après les propositions financières des deux candidats : Vinci et Bouygues, en octobre 2011, Voies navigables de France (VNF) a dû se rendre à l’évidence. 4,3 milliards d’euros ne suffisent pas.
De nouvelles pistes de financements
Pour offrir au projet une chance d’aboutir, toutes les pistes de financements sont étudiées, de l’Europe aux capitaux privés, en passant par les collectivités publiques. La question du financement privé est également à régler et nécessite une approche de "la commission européenne, de la BEI et une étude des possibilités de recours aux project bonds", analyse VNF qui ne veut pas voir la facture augmenter du fait de mauvaises conditions sur le prêt accordé au partenaire privé.
Au regard de ces nombreuses problématiques, on comprend bien que le chemin est encore long avant de trouver une solution de financement viable et de permettre à la France de faire rentrer son transport fluvial dans une autre dimension.