Alors que le groupement mené par Vinci, composé des Nantais ETPO et CCI, n’est encore que "concessionnaire pressenti" du futur aéroport Notre-Dame-des-Landes, le projet se profile déjà comme un modèle au niveau environnemental. Le Pdg d’ETPO, Bernard Théret, parle même "d’un bilan carbone positif sur les 55 ans de concession, construction prise en compte".
Au-delà de son toit végétalisé et de son parking entouré de verdure, l’aéroport réduira au maximum les distances parcourues par les appareils sur le tarmac pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Mieux encore, la plate-forme devrait accueillir une centrale photovoltaïque produisant sept fois la quantité d’énergie nécessaire au fonctionnement du bâtiment. Enfin, la zone d’activité qui devrait voir le jour aux abords de l’aéroport permettrait de faciliter l’interconnexion avec les transports en commun. Les infrastructures progressent donc nettement dans leur qualité environnementale. Souhaitons que les avions parviennent rapidement à en faire autant.