Le verrier américain O-I Glass a annoncé le 22 février la rénovation de ses usines françaises de Vayres (Gironde) et de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme) pour un montant total de plus de 65 millions d’euros. Objectif : une production augmentée, et une empreinte environnementale réduite.

À Vayres, site spécialisé dans  les verres colorés,, le nouveau four se verra équipé de la nouvelle technologie GOAT (Gas Oxy Advanced Technology) qui utilise de l’oxygène et permet, à production comparable, de réduire de 20 % les émissions de CO2  et de 60 % les émissions de NOx. Un système de récupération de l’énergie des fumées permettra en outre de réchauffer les matières premières. Une unité de production d’oxygène sera par ailleurs construite sur le site pour assurer l’approvisionnement. Les travaux, qui représentent 35 M€ d’investissement, devraient s’achever d’ici la fin de l’année.

À Puy-Guillaume, l’usine de verre d’emballage augmentera ses capacités de production, son efficience et son efficacité énergétique. Le projet comprend le renouvellement complet de l’un des deux fours et l’entière réfection de l’une des lignes de production attachée avec de nouveaux équipements industriels. Cette ligne sera ainsi plus efficace, moins énergivore et plus flexible. L’ensemble devrait être achevé d’ici la mi-2022, et doit permettre de « renforcer la position d’O-I sur le marché alimentaire en France »

Réduire l’empreinte environnementale

Ce nouveau four et ces machines plus efficaces sur le plan énergétique permettront de réduire l’empreinte environnementale de l’entreprise, indique l’industriel. Pour son directeur Sud Ouest Europe Robert Gachot « En investissant massivement dans de nouvelles unités de production plus modernes, plus performantes et moins carbonées, nous continuons de faire vivre le métier de verrier en le dotant des technologies les plus pointues ».

Ces investissements ainsi que les actions d’accompagnement et de formation qui les complètent viennent à la suite d’importants investissements effectués ces trois dernières années à Reims (Marne) pour 50 M€, et à Gironcourt (Vosges) pour 60 M€.