Dans le secteur de la construction : 95 % des dirigeants pensent que l’innovation est liée au maintien de leur compétitivité. Confrontés à une concurrence majoritairement locale (58 %), les acteurs français placent la cybersécurité en tête de leurs priorités technologiques (44 %), suivie de l’IoT (35 %) et de l’IA (32 %). Pourtant, la dépendance à des systèmes vieillissants (92 %), le cloisonnement des services (44 %) et les contraintes budgétaires (36 %) freinent encore leur transformation.
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Une analyse comparative complète à découvrir ici :
https://fr.rs-online.com/web/content/blog-discovery/maintenance/innovation-dans-l’industrie-francaise
Données clés de ce rapport
● La France en tête sur la prise de conscience de l’importance d’innover (84 %) parmi les trois pays interrogés mais la juge plus ardue qu’il y a 5 ans (80 %). Le besoin d’innover est intimement lié à la pression concurrentielle : 84 % des décideurs français admettent que le maintien de la compétitivité les empêche littéralement de dormir la nuit. Les dirigeants du secteur de la construction estiment que 64 % d’entre eux adoptent une approche de l’innovation proactive et continue. À l’inverse, dans le secteur de l’énergie et des services, un recours plus fréquent à une approche opportuniste ou ponctuelle semble primer, traduisant une approche de l’innovation moins structurée et stratégique dans ce domaine.
● Concurrence locale ou européenne ? Pour les acteurs de la construction (58 %), les concurrents sont majoritairement locaux. Dans l’industrie manufacturière en revanche, les entreprises européennes sont presque à égalité par rapport aux concurrents locaux.
● Tech : la cybersécurité figure parmi les domaines technologiques jugés prioritaires dans la construction (44 %), plus que dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie manufacturière. S’en suivent l’Internet des objets (IoT) à 35 %, puis l’intelligence artificielle/machine learning et
l’informatique en nuage (Cloud Computing) à égalité à 32 %.
● L’état des infrastructures technologiques : les répondants identifient clairement la dépendance aux systèmes et processus hérités et vieillissants comme un frein à l’innovation. Ce constat est partagé par 92% des dirigeants dans le milieu de la construction.
● Obstacles internes à l’innovation : le cloisonnement des services dans l’entreprise (44 %), des technologies inadéquates (41 %) et les contraintes budgétaires (36 %) sont les principaux défis internes en France pour le secteur de la construction. En revanche, ce dernier, la résistance interne au changement est citée dans une moindre mesure dans ce secteur par rapport au secteur de l’énergie et de l’industrie manufacturière.