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ENVIRONNEMENT

Ferraille : Federec s’inquiète

PUBLIÉ LE 12 FÉVRIER 2018
H. Y.
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Ferraille : Federec s’inquiète
Federec, syndicat des recycleurs, s’inquiète de l’avenir de la filière des aciéries électriques française, consommatrices de ferrailles issues du recyclage.

En effet, le tribunal de grande instance de Strasbourg a récemment rendu son verdict : c’est finalement le groupe sidérurgique suisse Schmolz + Bickenbach qui va reprendre les cinq sites du groupe français Ascometal. Une décision judiciaire qui met fin au redressement judiciaire du sidérurgiste spécialisé dans les aciers spéciaux en aciéries électriques. Les cinq usines situées à Dunkerque (Hauts-de-France), Saint-Etienne (Auvergne-Rhône-Alpes), Fos-Sur-Mer (Provence-Alpes-Côtes d’Azur), Custines et Hagondange (Grand-Est), Ascometal vont donc continuer à utiliser leur mode de production très consommateur de matières premières issues du recyclage, ce dont se félicite Federec, le syndicat des recycleurs.
Cependant ce dernier s’inquiète de l’avenir d’autres activités du groupe, notamment de l’aciérie Ascoval, détenue à 60% par Ascometal et à 40% par Vallourec. «Schmolz + Bickenbach s’est seulement engagé à fournir de l’activité à cette usine pendant deux ans. Elle doit toujours trouver un repreneur», note le syndicat. Par ailleurs, Federec indique que le Suisse a annoncé qu’il prévoyait la fermeture d’ici quelques années de certains des sites repris. «Ces décisions pourraient engendrer la fermeture de marchés nationaux pour les ferrailles collectées en France», s’alarme Federec. Il est vrai que la production des aciéries électriques recule en Europe depuis sept ans, malgré les bénéfices de cette méthode de production concernant le recyclage des ferrailles. Un paradoxe pointé par Federec qui conclut en indiquant l’importance stratégique que va prendre l’acier dans le développement des énergies renouvelables : «Par exemple, le marché de l’éolien va exiger d’ici à 2050 près de trois fois plus que la production actuelle d’acier mondiale. Pour que cette croissance ne soit pas synonyme d’épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire d’optimiser la mobilisation et la consommation des métaux issus des déchets», conclut Federec.
Crédit : H. Y.
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