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ENVIRONNEMENT

Une base vie de chantier autonome en énergie

PUBLIÉ LE 21 NOVEMBRE 2017
V. VELEZ
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Une base vie de chantier autonome en énergie
Le projet de reconversion de l’ancienne friche du camp des Fromentaux, dans l’Ain, s’est transformé en un laboratoire chantier. En charge des travaux, l’entreprise Brunet y teste plusieurs solutions particulièrement innovantes. Ainsi, sur le chantier, le personnel expérimente actuellement un mode de vie très environnemental, une base vie totalement autonome en énergie puisqu’elle n’est reliée à aucun réseau.
 
Sur près de 114 ha, les travaux de déconstruction ont commencé pour accueillir deux importants projets, la plateforme d’essais Transpolis, en 2018 et un technopole ACMUTEP, EN 2020. L’entreprise Brunet en charge des travaux, est une habituée des nouveaux défis, notamment dans la recherche de solutions innovantes dans les techniques de construction. Sur celui de la reconversion d l’ancien camp militaire, privilégier les initiatives innovantes était une réelle volonté. L’électrification d’une base de vie pour SFTP, filiale du groupe Brunet, en charge de la déconstruction du site, est une première du genre sur un chantier de cette taille. L’entreprise Zest, filiale du Groupe Brunet, a développé une solution intelligente de production et de gestion des énergies naturelles sur ce site, qui n’a pas accès à l’énergie et à l’eau. La solution consiste à installer sur le chantier, à côté de 3 bases vie classiques (salle de réunion, cantine et vestiaire-sanitaire), des cubes Energy, stockés dans un conteneur et donc faciles à entreposer, reliés à des panneaux solaires (18 + 14) qui eux-mêmes connectés à deux générateurs photovoltaïques, vont produire 9,7 kWc au total. Pour l’eau, le chantier va s’approvisionner grâce à un puits naturel, dont l’eau extraite est dépolluée avant d’être utilisée pour la base vie, mais également pour le désamiantage, très consommateur d’eau (environ 2 m3/jour).
La gestion de la consommation de ces énergies est tout aussi importante. Des relevés informatiques se font alors en temps réels et à chaque instant, afin de pouvoir maintenir le niveau de la consommation, notamment en hiver, avec le chauffage des bases vie et la présence d’un mât de surveillance très énergivore. Mais cet espace de vie reste un lieu d’expérimentation, et pour cela, c’est tous les jours qu’il faut analyser les retours d’expérience.
Un groupe électrogène est également prévu pour apporter un soutien en période de mauvais temps, ainsi qu’un autre module autonome pour 2 remorques solaires.
Facile à installer, cette base vie fonctionne alors en parfaite autonomie et semble donner satisfaction, notamment aux utilisateurs des bungalows qui ont dû eux aussi, revoir leur mode de vie sur le chantier, « Car ici, confirme le responsable du projet Zest, le moindre kWh est précieux ».
Crédit BTP Magazine
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