La France et l’Italie, chefs de file dans l’intégration de l’ESG
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La Suisse se démarque même avec aucun répondant convaincu par l’impact de l’ESG. Ces chiffres suggèrent que l’adoption des pratiques ESG en est encore à la phase d’exploration et d’évaluation économique.
L’ESG se concrétise avec la digitalisation
Pour la petite partie d’entreprises reconnaissant l’efficacité économique de l’ESG, la numérisation joue un rôle de catalyseur. Par exemple, 60% des professionnels de la construction et de l’immobilier affirment que les outils numériques permettent de réduire grandement la consommation de papier. Cependant, lorsque les sondés utilisateurs de plateformes numériques sont interrogés à ce sujet, le chiffre monte à 90%.
En outre, seuls 34 % des professionnels du secteur pensent que les solutions numériques contribuent à réduire la production de déchets matériels. Les utilisateurs de plateformes numériques, en revanche, sont plus optimistes, 60 % d’entre eux faisant état de gains substantiels grâce à l’optimisation des ressources et des matériaux.
L’intérêt économique pour les pratiques ESG varie aussi selon les activités des répondants. Pour les entrepreneurs spécialisés (78,31%) et les promoteurs/propriétaires (76,56%), l’ESG ne semble pas être un levier de croissance avec certitude. A l’inverse, il s’agit réellement d’un relais de croissance revendiqué pour les gestionnaires d’actifs, de biens et de locaux (42,11%).