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[Tribune] Immobilier : pourquoi la facturation électronique est (au moins) aussi stratégique que le DPE

THIBAULT TIBERGHIEN, DIRECTEUR DE MARCHÉ TERTIAIRE CHEZ ORISHA REAL ESTATE, LE 3 JUIN 2025
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[Tribune] Immobilier : pourquoi la facturation électronique est (au moins) aussi stratégique que le DPE
La généralisation de la facturation électronique s’impose comme un chantier prioritaire pour les acteurs de l’immobilier, qu’ils opèrent dans la transaction, l’administration de biens résidentiels ou le secteur tertiaire. Portée par les réformes fiscales successives et un objectif national de modernisation des échanges interentreprises, cette évolution réglementaire soulève des enjeux techniques, organisationnels et économiques majeurs.

Un cadre réglementaire désormais clarifié

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La loi de finances pour 2024 a entériné le nouveau calendrier de la réforme :
À compter du 1er septembre 2026, toutes les entreprises devront être en mesure de recevoir des factures électroniques ; les grandes entreprises et les ETI auront également l’obligation de les émettre dans ce format.
À partir du 1er septembre 2027, cette obligation d’émission s’étendra à l’ensemble des PME et TPE.
Ces échéances imposent dès aujourd’hui une mobilisation des directions comptables, informatiques et opérationnelles dans l’ensemble des structures concernées.

Un secteur particulièrement exposé

Le secteur immobilier, par la nature même de ses activités, est confronté à un volume élevé et constant de factures : honoraires de gestion, appels de charges, quittancements, travaux, prestations externalisées, loyers… La réforme va bien au-delà d’une simple dématérialisation : elle implique de revoir l’ensemble de la chaîne de facturation, de la production à la conservation, avec des formats normés et des plateformes certifiées.

Une opportunité pour optimiser les processus

Au-delà de l’obligation légale, la facturation électronique est une véritable opportunité d’optimisation opérationnelle. Elle permet de réduire les délais de traitement, de limiter les erreurs et les litiges, tout en améliorant la visibilité sur les encaissements. Selon l’AIFE, une facture papier coûte en moyenne 9,50 €, contre 3,50 € pour une facture électronique : à l’échelle d’un portefeuille client, le gain est significatif.

Des enjeux spécifiques en immobilier tertiaire

Pour les gestionnaires de patrimoine tertiaire, cette évolution ouvre aussi la voie à une traçabilité renforcée et à une transparence accrue vis-à-vis des propriétaires institutionnels et des locataires. Dans un environnement où les cycles sont longs et les engagements financiers élevés, disposer d’un système de facturation fluide, sécurisé et conforme aux normes européennes devient un gage de confiance pour toutes les parties prenantes.

Se préparer dès maintenant

Le choix d’un partenaire technologique certifié, l’intégration aux outils métiers, la formation des équipes et la cartographie des flux figurent parmi les premières étapes essentielles. Il s’agit d’assurer une transition sans rupture d’activité, et de transformer cette contrainte réglementaire en levier stratégique.

Une réforme structurante

La facturation électronique ne se limite pas à une mise en conformité avec un nouveau cadre légal. Elle constitue une avancée structurante dans la digitalisation des pratiques immobilières. Dans un secteur historiquement marqué par la complexité administrative, c’est une opportunité unique de simplifier, sécuriser et moderniser les échanges. Encore faut-il l’anticiper.




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