Cependant, si le BIM est utilisé par 71 % des répondants dans la phase de conception, son usage en exploitation reste émergent. Seuls 16 % des répondants déclarent l’utiliser en phase d’exploitation et 14 % en phase de maintenance. Pour autant, la compatibilité avec les objets connectés est perçue comme un besoin clé pour l’avenir, soulignant l’importance de l’intégration des technologies numériques dès l’amont d’un projet de construction ou de rénovation. Le baromètre montre par ailleurs qu’il existe encore parfois un amalgame entre le BIM et la simple modélisation 3D. « Bien que la visualisation soit une composante importante, le véritable potentiel du BIM réside dans sa capacité à gérer les données et à structurer les processus. L’information, qui constitue le “I” du BIM, est souvent sous-estimée », commente Nicolas Delmas, Directeur Délégué Adjoint de Mezzoteam.
PUBLICITÉ
62 % des professionnels estiment que son adoption est indispensable pour rester compétitif et perçoivent le BIM comme un véritable outil de performance. D’après le baromètre, les décisions d’achat concernant le BIM sont d’ailleurs souvent prises par les directions générales pour servir leur stratégie. Pour autant, le BIM pâtit d’un manque de formation, avec seulement 50 % des répondants formés à son usage.
Enfin, à l’heure où les solutions digitales dans la construction se multiplient, le baromètre met en avant la nécessité d’avoir un référentiel unique, capable de centraliser les données et d’assurer la compatibilité avec d’autres systèmes pour optimiser la gestion des projets. « Une plateforme intégrée et interopérable, couplée à un accompagnement adéquat des utilisateurs, notamment par le biais de formations, constituera le socle d’une gestion de projet plus efficace et d’une exploitation réussie des ouvrages », ajoute Nicolas Delmas.